Depuis des siècles, par nécessité de créer des terres vivrières, de réguler les eaux de surface et de se loger, l’homme a mis en œuvre les matériaux de cueillette comme la pierre sèche. Celle-ci fut ensuite délaissée lors d’exode rural et de par l’avènement du béton. Aujourd’hui la préoccupation environnementale la projette comme une réponse innovante.
En effet, bâtir avec la pierre locale à sec, sans aucun liant, confère à la maçonnerie des qualités inégalées : drainage, souplesse, résistance et facilité d’entretien. Différents programmes de recherche apportent désormais la preuve de l’intérêt de restaurer et de construire en pierre sèche : terrasses, clôtures, barrages, berges, chemins, calades etc. La matière première provient de carrières avoisinantes, d’épierrage du terrain, d’extraction hors carrière ou du réemploi d’anciens ouvrages, réduisant l’emprunte carbone et environnementale des ouvrages et contribuant à une économie circulaire.
Objectifs de la formation :
Acquérir les connaissances scientifiques et techniques permettant de comprendre les spécificités de comportement de ce type d’ouvrage et de pouvoir ainsi prescrire réparations et constructions de murs de soutènement en pierre sèche à partir des règles de l’art :
• découvrir et utiliser des outils de dimensionnement d’ouvrages neufs ;
• faire un diagnostic des pathologies les plus courantes et choisir les techniques
appropriées pour la réparation d’ouvrages endommagés.
Mode de présentation :
Présentiel